La dune du Pilat
Le
lendemain matin, l'enthousiasme ne va pas fort. Dès 7 heures mon téléphone
mobile a sonné : c'était Christine, qui était également
en communication sur son autre téléphone avec Pierre. Normalement,
ils auraient dû partir respectivement d'Anglet et de Bassussarry avec
Jeannot, Rose et John, pour nous rejoindre à 9 heures 1/4 à
l'accueil du Parc Ornithologique, et faire en notre compagnie la descente
de l'Eyre en canoë ou kayak. Seulement, il a plu toute la nuit sans discontinuer,
sur la côte basque, comme au Teich. Nous avions même l'impression
sous nos toits de tôle ondulée que les pluies étaient
torrentielles tant la résonnance était forte à l'intérieur
de nos logements. Pour tout dire, je n'ai quasiment pas fermé l'oeil,
de même que mes compagnons (mis à part les enfants bien sûr).
Seul
Max est partant. Il est vrai qu'à 8 heures 1/2, le plafond de nuages
est relativement haut et la pluie éparse et intermittente. Le gérant
du camping nous affirme que le temps va se maintenir. Malgré tout,
j'annule par téléphone et nous allons en discuter au Parc de
vive voix où le moniteur ne peut nous promettre à coup sûr
le beau temps. Le canoë, ce sera pour dimanche prochain. En attendant,
nous allons prendre notre petit déjeuner à Arcachon. Là,
nous démarchons plusieurs organisateurs de découverte du Bassin
en bateau, réservons nos places sur un gros catamaran à moteur
et
partons marcher
sur la dune du Pilat pour nous ouvrir l'appétit avant le pique-nique.
Nous nous faisons avoir comme tout le monde : à la flèche indiquée "Dune du Pilat", nous tournons à droite et nous retrouvons dans un piège à touristes, avec parking payant, boutiques et restaurants, bus et foules bruyantes. Il aurait suffi de tourner une ou deux rues plus loin, de nous garer sur un bas-côté et de marcher un peu pour rejoindre la dune à un point moins culminant... et moins fréquenté. Cela, nous le saurons plus tard, trop tard, sur le bateau où le guide nous donne quelques conseils d'amis.
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